Aller prendre le thé à la Clinique d’oncologie
Je m’appelle Gwen et j’ai toujours été en très bonne santé. Pendant 65 ans, je n’ai jamais eu à mettre les pieds à l’hôpital ! C’est en 2019, après avoir observé des symptômes anormaux, que je me suis rendue pour la première fois à l’Hôpital général du Lakeshore. On m’a annoncé que j’avais le cancer. Après une opération durant laquelle les médecins ont retiré une masse cancéreuse, je me suis rapidement rétablie ! En février 2020, j’ai reçu un second diagnostic de cancer, mais cette fois c’est un organe différent qui était touché. C’était le jour de ma fête qu’on m’a inséré une ligne de cathéter pour la chimiothérapie. Malgré la situation, j’étais reconnaissante pour la joie de vivre et la qualité des soins du personnel, tout au long de mes traitements. J’avais l’impression d’aller prendre le thé entre amis ! Des dames charmantes apportaient du thé et des biscuits. Les infirmières étaient sympathiques et discutaient avec les autres patients. Rencontrer des infirmières dévouées comme Elisa, Andrea, Sabrina et Kim, qui trouvent toujours le moyen de faire sourire les gens, a rendu l’expérience beaucoup plus agréable. L’une des choses dont je me souviendrai, c’est que je me suis toujours sentie comme une personne et non comme une patiente.
Puis, la Covid est arrivée
En mars 2020, mon mari ne pouvait plus m’accompagner aux rendez-vous. Tous les patients étaient éloignés les uns des autres et se trouvaient derrière des rideaux. Cela ne nous empêchait pas de parler à travers ! Vivre avec un cancer signifie être encore plus vulnérable socialement et mentalement. J’ai pleuré plusieurs fois. Ce n’était pas facile, mais le personnel a rendu cette épreuve supportable. Je crois que leur énergie positive a facilité mon rétablissement ! Pour le personnel, la pandémie a aussi posé un grand défi. Pour toute intervention, ils devaient porter leur équipement de protection individuelle, ce qui compliquait leurs tâches quotidiennes. Malgré la charge de travail augmentée, ils sont restés aussi chaleureux et humains. Les infirmières et le personnel ont pris le temps de nous connaître (les patients) et de se soucier de notre état de santé, ce qui a créé une sorte de deuxième famille pour nous en termes de soutien.
Gelée comme la Reine des neiges
Mon traitement de chimiothérapie a débuté en hiver. Une infirmière m’avait donc averti que je risquais de devenir très sensible au froid. J’avais compris que j’allais être plus sensible, mais jamais avec une telle intensité. Une fois sortie de l’hôpital, je me suis sentie comme Elsa dans le film La reine des neiges ! Je n’étais pas inquiète parce que j’étais bien informée. Grâce aux infirmières, pharmaciens et oncologues, je savais toujours à quoi m’attendre, ce qui m’a rassurée.
Tout est bien qui finit bien
Pendant la pandémie, j’avais hâte d’aller à l’hôpital L’équipe de la Clinique d’oncologie était devenue comme une seconde famille. En tout cas, je n’ai plus peur des hôpitaux et je suis maintenant en excellente santé !