Je m’appelle Indrajit Mistry et j’ai 75 ans. J’ai de nombreux problèmes de santé, notamment une insuffisance rénale et du diabète. Entre 2013 et 2016, j’ai été hospitalisé 42 fois ! L’Hôpital général du Lakeshore a toujours été là pour moi, et m’a même sauvé la vie.
En septembre 2016, j’étais au Fairview et j’ai perdu connaissance. Lorsque j’ai ouvert les yeux, je me trouvais à l’unité de soins intensifs du Lakeshore. Mon cœur avait cessé de battre pendant plus de 10 minutes – j’étais cliniquement mort, mais l’équipe a réussi à me réanimer avec la RCP. J’ai passé quatre jours dans le coma et suis demeuré aux soins intensifs pendant 4 ½ mois.
J’ai commencé à consulter la Dre Iqbal en 2011 pour des problèmes rénaux, mais les médicaments que je prenais n’étaient plus assez efficaces et mes reins ne fonctionnaient qu’à 10 %. Elle m’a tout de suite fait commencer une hémodialyse, qui est un traitement qui consiste à filtrer les déchets et l’eau du sang, comme le font les reins lorsqu’ils sont en bonne santé. Pendant l’hémodialyse, le sang passe par un filtre qui fonctionne comme un rein artificiel. Il est pompé à travers le filtre et revient dans le corps, débarrassé de tout le liquide excédentaire.
L’Hémodialyse
Lorsque j’ai commencé l’hémodialyse, je prenais 42 pilules par jour et je me sentais très mal. Après les trois premiers mois de traitement, ma dose quotidienne est descendue à 19 pilules par jour, et aujourd’hui je me sens beaucoup mieux.
Je dois vraiment être là à chaque traitement, sinon mes niveaux de toxines et de liquide s’accumulent, ce qui est dangereux et inconfortable. Si je saute plus de deux traitements consécutifs, mon corps devient très gonflé, surtout mes mains et mes jambes, je me sens très lourds et mon visage ressemble à un ballon. Grâce à l’hémodialyse, je me sens beaucoup mieux, mais cela ne guérit pas l’insuffisance rénale.
Depuis 2017, je viens à l’hôpital général du Lakeshore trois fois par semaine pour une hémodialyse. Chaque traitement dure 4 heures, et se termine par un examen de suivi de 20-25 minutes. Je viens en bus en transport adapté, donc j’arrive environ deux heures avant chaque traitement. Je passe environ 20 heures par semaine à l’hôpital, alors je peux affirmer que l’Hôpital général du Lakeshore est devenu une grande partie de ma vie !
Ma famille élargie de l’Hôpital
Quand on passe autant de temps à l’hôpital, on devient très proche des gens qui y travaillent. De plus, j’aime parler aux gens dans la salle d’attente ; cela me permet de me sentir en lien avec la communauté. Ma voisine m’accompagne souvent. Elle a aussi des problèmes de rein mais n’a pas besoin d’hémodialyse.
Ma femme est décédée il y a 25 ans et je n’ai pas d’enfants. J’ai donc développé une relation très étroite avec les médecins et les infirmières du Lakeshore. Ils font désormais partie de ma famille élargie. Je me sens très bien quand je viens ici. Je sais que je suis entre de bonnes mains, ils m’accueillent tous avec le sourire et prennent très bien soin de moi. Je plaisante toujours avec la Dre Iqbal et je la fais sourire. Je suis végétarien et j’aime cuisiner. Je suis originaire de Mumbai, en Inde, et j’apporte souvent au personnel des plats typiquement indiens faits maison.
Redonner à ma communauté, c’est très important
L’équipe d’hémodialyse est formidable et je suis très reconnaissant pour les excellents soins que je reçois. Donner en retour est important pour moi, alors il y a quelques années, j’ai commencé à mettre toute ma petite monnaie dans un bocal et j’ai réussi à amasser 1 000 $ que j’ai remis à la Fondation de l’Hôpital général du Lakeshore pour aider à améliorer le service d’hémodialyse. Je sais qu’en donnant à la Fondation, ce n’est pas seulement moi qui bénéficie de meilleurs soins de santé, mais toute la communauté de l’Ouest-de-l’Île.